Mon premier tempeh

Il est trop beau !

Bon, il présente quelques zones grises, mais cela ne pose pas de problème pour sa consommation. Je ne sais pas trop pourquoi cela a noirci, si c’est parce que mes haricots étaient trop humides quand je les ai ensemencés et mis à fermenter, ou si ça tient à la moisissure elle-même. J’ai déjà acheté dans le commerce du tempeh qui présentait ces taches, et je l’avais trouvé très bon, donc je ne suis pas inquiète non plus quant à ses qualités gustatives.

Pour rappel, le tempeh est un « gâteau » de soja cuit et fermenté avec un champignon, une petite moisissure, un zygomycète du nom de Rhizopus oligosporus qui, en se développant, forme des filaments blancs qui tiennent les haricots ensemble. C’est une préparation d’origine indonésienne, très populaire sur l’île de Java.

On part de ça (après trempage) :

Et après cuisson et fermentation, on obtient ça :

J’écris le début de cet article alors que je viens tout juste d’arrêter la fermentation de mon tempeh, je ne l’ai donc pas encore goûté, mais je vais bien sûr en cuisiner tout à l’heure ! Il paraît que le goût du tempeh maison, donc frais, est plutôt différent de celui qu’on achète, avec un goût de champignon. J’imagine par là qu’il faut comprendre un goût de moisissure, comme sur les fromages. En tout cas, son odeur est très douce et très très très agréable, on a tout de suite envie d’en manger, alors que l’odeur du tempeh acheté, comment dire… n’est pas ce qu’il y a de plus appétissant ! Même si une fois cuisiné, on le trouve très bon.

J’ai quand même goûté un ou deux petits haricots qui sont tombés lorsque j’ai coupé ma plaque de tempeh en tranches, et en effet le goût est conforme à ce que l’odeur promet, très doux : on sent un petit goût de noisette et surtout, un goût très doux de moisissure que mon palais français apprécie tout de suite.

Mais déjà, à son apparence, je le trouve appétissant.

Le voici maintenant coupé en portions, prêt à être emballé pour sa congélation qui tiendra jusqu’à six mois si on ne mange pas tout avant, ou à être conservé dans le frigo pendant une petite semaine.

Quand j’aurai fini de le sentir – eh bien oui, c’est moi qui l’ai fait ! et franchement, son odeur est un délice à elle toute seule – je pourrai le cuisiner ce midi, et sentir la différence entre le tempeh acheté et le mien, mon précieux !

5 réponses sur “Mon premier tempeh”

  1. Il est très beau… mais aussi très bon! Un premier essai réussi! La fabrication, sur le principe, est simple, et dans les faits aussi. Cela dit, il y a un certain travail de suivi à faire, d’étapes à respecter, comme pour toutes choses. Des étapes simples et faciles, qu’il faut faire. Le résultat est là, le goût aussi et l’économie financière très importante… 🙂

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