Que les personnes d’origine africaine me pardonnent, je crains que ce plat n’ait plus grand chose à voir avec la recette originale, mais c’est quand même le mafé qui a très largement inspiré cette recette.
Ingrédients
2 cuillers à soupe de beurre de cacahuètes
1 oignon
5 ou 6 gousses d’ail
3 cm de gingembre frais
1 cuiller à café de curry de madras
1/4 cuiller à café de piment de cayenne moulu (attention ça pique ! Mettez-en moins si vous n’êtes pas habitué)
1 bouillon cube
2 patates douces
1 aubergine
2 courgettes
3 carottes
2 poivrons rouges
1 cuiller à soupe d’huile d’olive
400 g de coulis de tomates
1 bouillon cube
1/2 cuiller à soupe (rase !) de gros sel
1 litre d’eau (ou moins : de façon à juste couvrir les légumes)
Attention, avec cette quantité vous aurez de quoi remplir une belle cocotte !
Couper l’oignon en morceaux plus ou moins gros, le faire revenir dans l’huile d’olive et, quand il est fondant, ajouter le gingembre râpé, les épices (curry de madras et piment de cayenne) et les gousses d’ail (entières, coupées en deux ou en tranches, selon leur taille et votre envie).
Quand vous avez bien mélangé épices et oignons, ajoutez le beurre de cacahuètes et un tout petit fond d’eau pour éviter qu’il ne brûle (je ne dois pas avoir la bonne variété de cacahuètes, car à l’origine le plat n’est pas cuisiné à l’huile mais au beurre de cacahuètes), puis ajoutez les légumes coupés en morceaux : patates douces, carottes, aubergine, courgettes et poivrons.
Mélanger afin que tous s’enrobent bien du beurre de cacahuètes et y cuisent un peu, puis ajouter l’eau, le bouillon cube, le sel et le coulis de tomates.
Laisser cuire à petits bouillons sous un couvercle pendant une bonne demi-heure au moins, et n’hésitez pas à laisser cuire plus longtemps, jusqu’à ce que les légumes soient bien fondants. A ce moment, je laisse encore cuire dix minutes mais sans couvercle, pour que la sauce soit à mon goût.
A propos de goût, si vous trouvez cela trop pimenté, vous pouvez ajouter du beurre de cacahuètes qui neutralisera le piment, et si vous voulez plus de piquant, ajoutez simplement du piment !
Quand j’ai de la chance, j’ai de l’attiéké que la plus gentille des Ivoiriennes m’a donné, mais j’ai déjà tout mangé, alors aujourd’hui nous mangerons le mafé avec du riz.